Nombre de messages : 440 Age : 51 De quelle race êtes-vous : Vampire Sur le serveur ??? : 18*8*1* Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Un peu d'historique conçernant les lycans Ven 24 Oct - 2:16
La Lycanthropie
L'antiquité comme le moyen âge, a cru avec une bonne foi singulière à la lycanthropie. Hérodote en parle comme d'un fait avéré ; Virgile en parle également, et dans sa huitième églogue, il fait dire à Alphésibée : J'ai vu Moeris se faire loup et s'enfoncer dans les bois. Au moyen âge, on vit les lycanthropes, devenus loups garous, jeter l'épouvante dans les villes et dans les campagnes. Les sorciers opéraient cette métamorphose sur leurs ennemis, mais le plus souvent, ils opéraient cette métamorphose sur eux mêmes, et sous cette forme nouvelle ils attaquaient, non seulement les troupeaux, mais encore les hommes, dont ils dévoraient la chair saignante ; ils pouvaient toujours, quand ils le voulaient, reprendre leur première forme, mais quand, par hasard, ils avaient reçu en se trouvant à l'état de loup, une blessure qui les avait privés d'un membre, ils gardaient, en redevenant hommes, l'empreinte de cette mutilation, et c'est par là que l'on parvenait souvent à les reconnaître. L'un des démonologues les plus connus, Boguet, raconte que, dans les montagnes de l'auvergne, un chasseur fut un jour attaqué par un loup énorme, auquel, en se défendant, il coupa les patte droite. L'animal ainsi mutilé s'enfuit en boitant sur trois pattes, et le chasseur se rendit dans un château voisin pour demander l'hospitalité au gentilhomme qui l'habitait ; celui ci, en l'apercevant, s'enquit s'il avait fait bonne chasse. Pour répondre à cette question, il voulut tirer de sa gibecière la patte qu'il venait de couper au loup qui l'avait attqué, mais quelle ne fut pas sa surprise, en trouvant au lieu d'une patte , une main et à l'un des doigts un anneau que le gentilhomme reconnût pour être celui de sa femme. Il se rendit immédiatement auprès d'elle, et la trouva blessée et cachant son avant bras droit. Ce bras n'avait plus de main, on y rajusta celle que le chasseur avait rapportée, et force fut à cette malheureuse d'avouer que c'etait bien elle qui sous la forme d'un loup avait attaquée le chasseur. Le gentilhomme qui ne se souciait pas de garder une telle compagne la livra à la justice, et elle fut brûlée ... Selon Collin de Plancy dans son dictionnaire infernal, les loups garous étaient fort communs dans le poitou ; on les y appelait la bête bigourne qui court la galipode. Quand les bonnes gens entendent, dans les rues, les hurlements épouvantables du loup garou, ce qui n'arrive qu'au milieu de la nuit, ils se gardent bien de mettre la tête à la fenêtre, parce que s'ils avaient cette témérité, ils ne manqueraient pas d'avoir le cou tordu. On assure dans cette province qu'on peut forcer le loup garou à quitter sa forme d'emprunt, en lui donnant un coup de fourche entre les deux yeux. Delancre assure qu'ils étranglent les chiens et les enfants ; qu'ils mangent de bon appétit ; qu'ils marchent à quatre pattes, et qu'ils hurlent comme de vrais loups, avec de grandes gueules, des yeux étincelants et des dents crochues. Bodin raconte qu'on vit en 1542, 150 loups garous sur une place publique à Constantinople.
Hoffman vampires en chef
Nombre de messages : 74 Age : 46 De quelle race êtes-vous : vampire Sur le serveur ??? : s18 Date d'inscription : 06/12/2009
Sujet: Wari-Wulf le premier des Râja Mer 9 Déc - 2:45
un peu d'histoire (ancienne) sur mon premier nom:
Alors que la lune était bien ronde dans le ciel et que les étoiles scintillaient comme des diamants, la vieille louve quitta le confort de sa tanière et se mit à marcher lentement en direction de la montagne. La meute au complet, une vingtaine de loups en tout, la regarda partir sans essayer de la retenir. Après tout, elle était l’arrière-grand-mère de plusieurs d’entre eux, et sa sagesse était telle que nul n’aurait osé, ni même pensé, l’avertir des dangers qu’elle courait en quittant la meute. Elle connaissait le territoire par coeur et, même aveugle, elle aurait pu chasser sans jamais se heurter à un arbre. Le chef, la queue bien haute et le torse bombé, s’inclina légèrement pour la saluer, ce à quoi elle répondit d’un hochement de tête. À chaque début de saison, la vénérable Maïcha, ainsi baptisée par les humains, gravissait la montagne afin d’aller prendre un bain à sa fontaine de jouvence. Encore une fois cette année, la vieille louve, que la mort semblait avoir oubliée, grimpa péniblement jusqu’au sommet de la montagne, où se trouvait un petit lac. Le plan d’eau entouré de hautes herbes trônait paisiblement au centre d’une éclaircie tout à fait discrète et quasi inaccessible aux humains. À part Maïcha, seules les dactyles, de puissantes chamanes qui vouaient un culte à Börte Tchinö, aussi appelée « le Loup bleu » et réputée pour être l’âme céleste des canidés, savaient quel chemin suivre pour s’y rendre. En cette magnifique soirée sans nuages, les étoiles se reflétaient si bien dans l’eau immobile qu’on aurait dit que toute la voûte céleste était contenue dans le minuscule bassin. Ainsi qu’elle en avait l’habitude chaque fois qu’elle atteignait cet endroit, la vieille Maïcha commença par se désaltérer avant de s’allonger quelques instants dans les roseaux pour récupérer. Une fois remise de son escalade, elle se leva et, impassible, s’avança dans l’eau et se mit tout doucement à nager en direction de l’autre rive. Se sentant plongée dans l’infini du cosmos, la louve se laissa porter par l’onde, entre le ciel et la terre, parmi les étoiles et leurs reflets ondoyants et, sous la lumière bienveillante de la lune, elle sentit le poids des années l’abandonner. Comme cela se produisait à chacune de ses baignades dans le lac de la montagne, ses douleurs rhumatismales aux pattes se dissipèrent, puis elle poussa un long soupir de soulagement avant de disparaître entièrement de la surface de l’eau. Quoique brève, son immersion lui sembla durer une éternité au cours de laquelle se désagrégèrent d’abord ses griffes et ses dents, puis son pelage et, enfin, ses grandes oreilles velues. Sans plus de douleur, son squelette entier se rompit en mille endroits pour reconstituer graduellement une charpente longiligne. Les coussinets plantaires de ses deux pattes antérieures devinrent des doigts à la base desquels se formèrent des mains, pendant que les extrémités de ses pattes arrière prenaient la forme d’orteils et de pieds. Sa longue queue se dessécha jusqu’à ce qu’elle ait l’aspect d’une branche morte, puis se détacha de son bassin avant de couler lentement au fond du lac. Toujours sans souffrance, son museau se métamorphosa en nez et sa bouche rétrécit. Tandis que Maïcha cherchait à remonter à la surface pour respirer, son crâne s’arrondit. Sa métamorphose fut alors complète. Comme à chaque saison, la mutation s’était opérée, et c’est une vieille dame aux longs cheveux gris qui, dans un énergique coup de brasse, émergea nue de l’eau. La vieille femme admira son nouveau corps. Chaque fois, elle était fascinée par cette transformation qui la laissait sans queue ni fourrure. Elle effleura la peau de ses bras, de ses jambes et de ses hanches. Elle s’amusa à remuer ses orteils et se mit à rire en tapotant son nez, aussi petit qu’inapte à repérer les odeurs. Comme seul ornement, elle portait autour de son cou un pendentif en bois de forme cylindrique, sur lequel apparaissaient clairement des lettres runiques. Dans les buissons étaient cachés des flotteurs rudimentaires que Maïcha avait elle-même fabriqués avec des branches d’arbre et des roseaux. Elle les libéra des herbes et les fit glisser sur le lac. Elle installa ensuite le dispositif sous ses bras et bascula la tête vers l’arrière. Ainsi soutenue, elle se laissa flotter en admirant les étoiles. La vieille dame ne connaissait pas le nom des astres, des galaxies et des constellations qui brillaient au-dessus d’elle. Le firmament, à ses yeux, était simplement rempli de points lumineux formant parfois d’étranges dessins. Il y avait des images familières, un arbre par exemple ou le contour d’une montagne. Il lui arrivait d’y voir des animaux, un cerf ou un sanglier. Mais, inévitablement, elle y distinguait les immenses yeux d’un loup qui semblaient l’observer avec bonté. Il y avait dans ce regard la tendresse infinie d’une mère et la force tranquille d’un grand chef de meute. On aurait dit que le titan céleste se réjouissait de voir la louve découvrir le monde sous une forme humaine. Et quel bonheur pour celle-ci que de pouvoir contempler le ciel à travers des yeux humains ! Que de couleurs, de nuances et de précision ! Les hommes avaient une chance extraordinaire. Leurs pupilles, inefficaces dans le noir, avaient cependant la formidable faculté d’embellir le monde le jour, de rendre fabuleux le moindre chatoiement, le plus insignifiant détail ou le plus faible éclat de lumière. Même chose pour les oreilles. D’aucune utilité pour entendre au loin, elles avaient la très agréable particularité d’envelopper les sons et de rendre les ambiances plus douces. Et que dire de la perception de la plus minuscule variation de température sur sa peau et du plaisir de pouvoir toucher la nature autour de soi ! Quel ravissement de sentir entre ses doigts chacune des imperfections d’une brindille ! Malgré tout le plaisir que lui procurait le corps humain, la louve n’aurait toutefois jamais voulu abandonner définitivement son aspect original. Bien que séduisante à première vue, la vie des humains semblait mal adaptée à la nature. L’homme devait avoir sans cesse recours à des outils pour assurer sa survie. Il ne pouvait chasser sans armes, devait se vêtir afin de se protéger du froid et vivait constamment dans la crainte des bêtes sauvages. Assez rebutant pour un loup… Maïcha songea aux deux bébés humains qu’elle avait jadis adoptés, puis élevés comme des loups. Deux petits êtres nus et sans défense que le destin avait placés sur sa route. Elle les avait nourris comme ses propres louveteaux, les allaitant et leur donnant la nourriture qu’elle régurgitait pour eux. Malheureusement, un seul avait été accepté par la meute alors que l’autre, un enfant dissipé et incapable de s’adapter au mode de vie du groupe, avait été abandonné dans la forêt, près d’un village. Jamais Maïcha n’avait revu cet enfant qui refusait tout le temps d’obéir au chef et qui, de plus, ne ratait jamais l’occasion de lui tirer la queue. Railleur comme seuls les humains savent l’être, c’est-à-dire incapable d’observer les règles établies et refusant de baisser les yeux en signe de respect, il avait été rendu à la nature. Son frère, quant à lui, un enfant docile qui savait interpréter les signes et se conformer aux exigences du chef, avait grandi auprès d’elle et était estimé des autres loups de la meute. Le gamin pouvait passer des heures à caresser chacun d’eux. Et ceux-ci étaient contents qu’il fût là pour leur retirer des échardes ou pour les débarrasser de chardons accrochés à leur fourrure. En outre, l’enfant était capable de grimper aux arbres afin de dénicher des nids contenant des oeufs, un mets de choix dont les loups raffolaient. Trop lent pour la chasse et trop frêle pour affronter ne serait-ce qu’un écureuil, il était par contre le seul membre de la meute qui fût en mesure de soulager les autres d’une épine de porc-épic. Ce précieux don, immensément apprécié des loups, justifiait à lui seul qu’on le traite comme un membre à part entière du groupe. Après plusieurs saisons au sein de la meute, le jeune humain avait un jour disparu dans la nature sans laisser la moindre trace. Malgré les recherches intensives qu’avait menées la meute, il était resté introuvable. L’odorat exceptionnel des loups n’était jamais parvenu à le repérer. Un ours affamé l’avait probablement dévoré tout rond… Maïcha se surprit à verser une larme. Elle avait aimé ce petit comme aucun autre de ses louveteaux, et sa perte la faisait encore souffrir par moments. Après tout, l’éducation et la croissance de ce garçon avaient pris tellement de temps, comparativement à celles de ses autres rejetons, qu’il était bien normal qu’elle ait éprouvé un attachement spécial pour lui. Cette larme sur sa joue lui rappela que les émotions humaines avaient d’étranges façons de se manifester. Enfin, la soirée était belle, et le ciel, lumineux. Lorsqu’elle se fut suffisamment délectée de ses nouveaux sens, la louve cacha de nouveau ses flotteurs dans les buissons, puis sortit complètement de l’eau pour exposer son corps nu à la lumière de la lune. Afin d’exprimer sa reconnaissance à l’esprit du loup qui lui permettait chaque saison de se métamorphoser en femme, elle hurla pendant un long moment. Puis elle replongea dans l’eau et s’immergea complètement. La magie opéra, et Maïcha recouvra son corps d’animal. Elle se secoua vigoureusement et, ragaillardie par la transformation, elle rejoignit en bondissant toute la meute qui l’attendait au pied de la montagne. Parmi les étoiles, les yeux de Börte Tchinö se refermèrent en attendant qu’une autre créature se baigne dans son lac.
citation de Bryan perro
blackmoon57 Officier en chef des enfers
Nombre de messages : 440 Age : 51 De quelle race êtes-vous : Vampire Sur le serveur ??? : 18*8*1* Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Re: Un peu d'historique conçernant les lycans Jeu 10 Déc - 0:46
Lol un peu ? , un véritable roman , mais il est toujours sympathique de savoir d'où viennent les pseudos de chacun , car qui ne s'est pas posé une fois la question sur tel ou tel pseudo...
Hoffman vampires en chef
Nombre de messages : 74 Age : 46 De quelle race êtes-vous : vampire Sur le serveur ??? : s18 Date d'inscription : 06/12/2009
Sujet: Re: Un peu d'historique conçernant les lycans Jeu 10 Déc - 15:42
c'est pour cela que c'est un roman a chaque fois
blackmoon57 Officier en chef des enfers
Nombre de messages : 440 Age : 51 De quelle race êtes-vous : Vampire Sur le serveur ??? : 18*8*1* Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Maj Ven 1 Oct - 14:07
Une petite M.A.J s'impose , et oui les loups d'antan ne sont plus les loups d'aujourd'hui ceux que l'on croise sur le serveur 18 " et bien j'ai un scoop et oui mesdames et messieurs " , je viens de retrouver le quartier ou plutôt de découvrir le quartier général de nos loups !!!
Attention la vision qui va s'offir à vous et digne d'un film d'horreur de la Hammer !
Voilà sans plus attendre ladys and gentlemans the www twp kh oOLLAOo show.
CAMLUK second maitre vampire
Nombre de messages : 16 Age : 46 De quelle race êtes-vous : vampire bien sur Sur le serveur ??? : SERVEUR 18,13 Date d'inscription : 04/12/2009
Sujet: Re: Un peu d'historique conçernant les lycans Sam 2 Oct - 9:41
la fille enfin ce qui ressemble a une fille dedans c'est pas mel
blackmoon57 Officier en chef des enfers
Nombre de messages : 440 Age : 51 De quelle race êtes-vous : Vampire Sur le serveur ??? : 18*8*1* Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Re: Un peu d'historique conçernant les lycans Sam 2 Oct - 9:59
Effectivement la ressemblance est troublante , il faut faire une enquête de voisinage afin de déterminer si cette ersatz féminin d'origine indéterminé et bien Mel.
Car ça sent la plainte avec constitution de partie civile pour expérience génétique , sur humanoïde de moins de 15 ans .
Ceci allant à l'encontre de toutes les lois sur la bio éthique.
Merci Camluk pour cette analyse .
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Sujet: Re: Un peu d'historique conçernant les lycans
Un peu d'historique conçernant les lycans
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